Poème pour Mes filles.

Devine qui tu es ?

Je suis l'aiguille, tu es le fil, l'une à l'opposé de l'autre,
Je te regarde, filait l'air du temps.

Ami(es) !

Si bientôt
Ne sois plus
Si demain
Ne sonne plus
Dépose
Une fleur
En haut
De la colline.

L’abeille, la fleur et la Brise ...

À l’horizon des champs, la brise se promène,
Soulève doucement les herbes folles,
Ne dévoilant que le haut du paysage
Flânant par là, ne regardant que le ciel
Les papillons la suivent comme le messie.
Une fleur de couleur captivante s’ouvre !
Une l’abeille…
Échange délicat,
La fleur courbe sa tige, sursaute
L’abeille survole et plane au-dessus d’elle
Montre un désir Ardant de cueillir….
Voici la belle ton cœur est prit
Il y a longtemps que tu n’étais passé !
Où étais-tu ?
Arrivant de nul part et partant on ne sait où…
La brise embaume le parfum de toutes les fleurs
L’abeille n’y résiste pas !
La brise chemine planter quelques graines
L’abeille la suit gourmande de frivolité !
La fleur penche légèrement sa tige !
Montrant son égarement,
Quel abandon se dit-elle !
L'abeille est déjà loin sur une autre fleur !
Oubliant déjà sa précédente !
Alors la brise lui dit à l’oreille :
Ainsi va la vie, les instants précieux ne sont que de passage.

Plume Noire

Pour toi ...

Griffonne dans le ciel avec une plume
Passe le temps avec des mots,
Une âme libre te glorifie…
Si tes maux sont invisibles
Elle caresse tes maux
Elle ôte d’un geste céleste
Larme qui coule sur ta joue
Alloue un son que seul Dieu entend
Pour accepter ...
D’avoir l’énergie de perpétuer,
L’amour que tu veux offrir !

Plume Noire

Te voilà !

Habillé d'un fourreau et d'un masque,
Ne viens pas t'offrir devant moi,
Pour qu'après, tu m'abuses,
Et me séduise avec le voile de l'hypocrisie,
Écartes-toi,
Ton Amour frivole ne m'ensorcelle pas !
Recul !
Ravale tes mots ternes, passés et affûtés, 
Dans ta bouche salie par l'imposture !
Ne vas-tu pas cesser, 
Et prendre conscience
Que tu mystifies....
Tu resteras seule dans l'illusion
Il n'y a rien sur terre qui soit notre possession.
De la vie à la mort, 
Chaque objet ou être, rien ne nous appartient.....
Dans une autre vie, 
Quand tu renaîtras, si tu me reconnais, passe ton chemin !
Car je n'oublierai jamais la brûlure que tu m'as infligé dans le cœur,
Tu as affecté mon âme avec tes mensonges
Pour mieux me mettre à l'ombre de ton sommet !
Encore une fois, tu crois être au toit du monde
Alors que tu es dans une fosse !
Maintenant je sais, je peux enfin, 
Vivre !

Plume Noire